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Caroline Leblanc

Peux-tu vous présenter, toi et ton (tes) livre(s) ?

Je suis une Parisienne, ex-expatriée et grande voyageuse. Les livres ont toujours occupé une grande place dans ma vie. En 2016, quand j’ai déménagé à Barcelone pour le travail, j’ai commencé à tenir un journal de bord, une suite d’emails envoyés à ma famille et à mes amis. Ces emails ont été la base de Lettres de Barcelone, mon premier livre, publié en 2019. J’ai publié en 2020 sa traduction en espagnol, pour pouvoir partager mes impressions de la capitale catalane avec plus de lecteurs, notamment des Barcelonais ! J’écris désormais une nouvelle série de récits courts, baptisée Lettres de Paris, toujours inspirée par ma vie quotidienne et mêlant lectures, voyages et actualité, récits que je publie chaque semaine sur mon site internet.
J’ai publié en avril 2022 un recueil collectif avec trois autres auteures, Des livres et des roses, composé de quatre nouvelles ayant toutes Barcelone comme décor.

Couverture de Lettres de Barcelone, écrit par Caroline Leblanc
Couverture de Lettres de Barcelone, version espagnole, écrit par Caroline Leblanc

Son premier livre, Lettres de Barcelone, existe en version française et en version espagnole

Pourquoi avoir choisi l'autoédition?

J’ai choisi l’autoédition par impatience. Je n’avais ni le temps ni l’envie de soumettre un manuscrit à des maisons d’édition. J’aurais d’ailleurs eu des difficultés à identifier quelles auraient été les maisons d’édition adaptée pour mon livre, même si j’en connais quelques-unes désormais qui correspondent à ce que j’écris.

Ton (tes) livre(s) est (sont) sous quel format? (papier, numérique, les deux ?) Pourquoi ?

Mes livres sont disponibles en format papier et ebook. Rien ne remplace pour moi le livre papier mais j’ai aussi une liseuse dont je fais bon usage. Il était donc naturel pour moi de proposer les deux formats.

Comment fais-tu ta promotion ?

J’agis de deux manières. En premier lieu, mon réseau familial et amical. Ils savent tous que le livre existe, j’en offre des exemplaires, j’espère qu’ils en parlent autour d’eux… Et je suis également présente sur Twitter et sur mon blog, où je partage mon actuel projet d’écriture, Les Lettres de Paris, qui sont la suite parisienne des Lettres de Barcelone. Je me dis qu’en partageant ce que j’écris maintenant, j’arriverai peut-être à convaincre certains de découvrir ce que j’écrivais avant.

Couverture de Des livres et des roses, écrit par Caroline Leblanc

Sa dernière publication

Parlons argent : ça t’a coûté combien, environ ? Promo comprise.

Je dirai autour de 200 euros qui correspondent principalement au design de la couverture de la version française. Pour le design de la version en espagnole, j’ai eu l’aide d’un de mes oncles, qui est graphiste. Et côté correction, c’est mon réseau, qui compte de fines plumes, qui m’a aidé à atteindre les meilleures versions possibles de mes textes, en français et en espagnol.

Est-ce que tu gagnes de l’argent avec ton (tes) ouvrage(s) ?

Je ne gagne que quelques euros par an et je n’ai pas donc encore récupéré l’investissement initial. Mais ce n’est pas le principal pour moi. Je me suis prouvée que je pouvais aller au bout et publier et beaucoup de personnes de mon entourage m’associe désormais avec l’écriture. La plus grande réussite est d’avoir « gagné » cette identité d’écrivain que je n’avais pas avant.

Est-ce que tu as un autre travail en plus de celui d’auteur/autrice ?

J’ai un autre travail. Et même si l’écriture devenait une source de revenus suffisante, je doute que j’arrêterai mon autre activité dont je tire de la satisfaction professionnelle, des relations sociales, beaucoup de nouveautés… et de la matière pour écrire.

Mains de Caroline Leblanc, autrice, tenant des coquillages

Chaque fois qu'elle allait à la plage, à Barcelone, elle ramassait un coquillage

Pour une première autoédition, tu penses qu’il vaut mieux le premier tome d’une saga ou un one-shot?

Je n’ai pas de recommandation particulière entre one shot ou saga. Tout dépend du genre dans lequel on écrit. Je suis une amatrice des séries, c’est-à-dire les suites de livres –souvent des policiers– avec des personnages qui reviennent de livre en livre mais qui peuvent être lus dans le désordre.

Comment as-tu choisi ta plate-forme d’autoédition ?

J’ai choisi de publier avec Kindle Publishing car une amie venait de s’autoéditer sur cette plateforme. Elle en était très satisfaite et je n’ai pas cherché plus loin.

Ce qui a été le plus dur pour toi dans ce processus ? Pourquoi ?

Le plus dur est de réaliser qu’avoir le livre entre les mains n’est que le début. Pour les auteurs autoédités (mais aussi pour les auteurs en maison d’édition), la publication marque seulement une étape car le travail de promotion du livre commence.

LE conseil ultime à donner pour un auteur qui veut se lancer dans l’autoédition :

Mon conseil serait d’être patient et de conserver ce qui nous anime : le plaisir d’écrire et de partager des histoires avec les lecteurs.

Quelque chose à ajouter ?

Aux lectrices et lecteurs du blog : continuez de lire (et d’écrire pour ceux qui écrivent), une activité merveilleuse qui nous permet de nous évader, de nous émouvoir, d’aller vers les autres et de grandir.

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