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Le début d’une nouvelle histoire

Tous les visuels de cet article ont été réalisés avec Canva.

Trouver l'inspiration

Plus facile à dire qu’à faire, je sais. L’inspiration, ça ne se commande pas vraiment (pour moi en tout cas).

Dans mon cas, je trouve de l’inspiration dans tout ce qui m’entoure : films, séries, livres, musiques… Il suffit d’une image, d’un son voire même d’une odeur pour avoir une idée —bien souvent malformée et inexploitable.

J’ai d’ailleurs fait un post instagram pour parler de mes idées et de ce que j’en fais. (les mots d’ordre étant conservation et recyclage)

Le plus important, c’est de ne pas se mettre la pression. Se mettre la pression, et exiger de soi-même d’avoir dans les plus brefs délais une imagination débordante (j’exagère un peu, mais vous voyez l’idée), c’est le meilleur moyen pour casser son imagination.

C’est important de demeurer ouvert et réceptif à ce qui nous entoure. Il faut continuer à lire, à se distraire, prendre l’air régulièrement, faire du sport… tout ce que l’on aime faire par ailleurs. Il ne faut pas rester face à l’insurmontable page blanche. Il faut nourrir son esprit pour l’aider à travailler. 

Si seulement ce menu existait !

Définir l'univers

À l'avance ou au fil de l'écriture ?

Dans mon cas, c’est un peu des deux. J’improvise et je crée beaucoup de choses en écrivant, et je ne suis pas vraiment les plans que je bricole parfois à l’avance.

Je pense cependant qu’il est important de définir un minimum son univers avant de se lancer. Que ce soit juste définir un royaume, quelques personnages ou même un ou deux concepts magiques, c’est rassurant d’avoir une base, si petite soit-elle, pour se lancer.

Personnages

Définir les personnages les plus importants à l’avance me parait une bonne chose à faire avant de commencer une nouvelle histoire.

Le personnage le plus important est le personnage principal de l’histoire (le ou les personnages, d’ailleurs).

Il n’est pas celui qui nécessite le plus d’être développé en amont pour moi, cependant. L’antagoniste principale (quand il y en a un) demande de la profondeur et donc de lui développer un background qui ne pourra pas entièrement apparaitre dans notre histoire.

Notre protagoniste, lui, sera développé tout au long du récit et, pour moi, n’a pas besoin d’être aussi bien établi à l’avance qu’un antagoniste.

J’aime bien laisser les personnages se développer et évoluer un peu au fil de l’écriture, mais je sais que beaucoup de personnes préfèrent les définir clairement et définitivement à l’avance. Il faut voir ses préférences, mais dans un cas comme dans l’autre, c’est bien de garder une ligne directrice sur ses personnages pour qu’ils aient une évolution crédible que l’on aura envie de dépeindre !

Monde (Royaume, etc.)

Pour commencer sereinement une nouvelle histoire, c’est bien de définir un minimum là où tout se passera.

Est-ce que c’est sur Terre ? Sur un monde lié à la Terre ? Sur un monde indépendant de la Terre ? Est-ce que ce monde est magique ? Ou s’agit-il d’un monde futuriste ? Est-ce un monde en guerre ?

Ce sont quelques-unes des nombreuses questions qu’il faut se poser avant d’écrire quoi que ce soit (il y en a beaucoup d’autres). On se les pose naturellement lorsqu’on imagine notre histoire, mais ça peut aider de les poser plus formellement, dans un fichier Excel ou un carnet par exemple (mais ça dépend des gens).

Il n’est pas obligatoire de définir l’ensemble de notre univers avant de commencer à écrire. Il faut juste s’adapter à l’échelle de notre histoire.

En effet, les exigences ne sont pas les mêmes si on écrit une histoire qui se passe exclusivement dans une académie de magie, par exemple, ou si l’histoire se déroule dans un pays tout entier. Le niveau de détail, et les détails nécessaires au récit, ne seront pas les mêmes. Il faut donc s’adapter et voir ce qui nous sera vraiment utile pour commencer notre histoire.

Faire des recherches

On ne peut pas tout savoir, même lorsque l’on crée de A à Z son propre univers. Il faut forcément, à un moment ou à un autre, faire des recherches.

Cela peut paraitre fastidieux, voire même pénible. Ça l’est peut-être, je ne sais pas, car moi j’aime beaucoup faire des recherches.

Est-ce que je pourrais passer cinq ans à approfondir un sujet sans rien faire d’autre ? Non, clairement pas. Mais est-ce que j’aime apprendre des choses ? Oui, et c’est exactement ce dont il s’agit.

Ce que l’on découvre pour alimenter et imaginer une histoire, c’est un acquis pour nous. Quelque chose qui pourra nous être utile pour le reste de notre vie, y compris pour écrire un autre livre.

Il ne faut pas hésiter à prendre le temps de chercher plusieurs sources, de se documenter via des sites, des livres ou en demandant à d’autres personnes compétentes ou concernées directement par le sujet que l’on veut aborder.

On peut demander à des personnes que l’on connait, ou à d’autres personnes, des personnes bienveillantes, que l’on peut contacter via les réseaux sociaux, par exemple.

Il ne faut pas hésiter à se renseigner, et même à aller au-delà des informations que l’on recherche. Le savoir, ce n’est jamais perdu.

En vrai, les recherches c’est souvent : « peut-on tuer quelqu’un d’un seul coup de bouteille? »

 

Je parle de faire des recherches en amont, pour se motiver et avoir toutes les cartes en mains afin de commencer une nouvelle histoire, mais dans les faits, je pense que c’est mieux de répartir les temps de recherches.

En effet, je pense que c’est bien d’en faire avant de se lancer : ça motive et ça permet de ne pas se retrouver bloqué par sa propre ignorance au moment d’écrire une scène, par exemple. En revanche, je pense aussi qu’il faut toujours être prêt à faire des pauses dans ce qu’on écrit pour se remettre à faire des recherches. On n’a jamais fini d’apprendre !

Imaginer la fin

Je ne peux pas me lancer dans un nouveau projet sans savoir comment il se finit. Ou plutôt si, je peux, mais ça ne va rien donner de bon.

Avant de commencer une histoire, il faut que j’en connaisse la fin. Ou au moins que j’ai une vague idée de la fin. Que je sache où je vais et pourquoi j’écris cette histoire.

J’ai besoin de connaitre le destin de mes personnages et du monde qui les entoure.

Je pense que c’est important pour se donner envie d’écrire. Imaginer une fin satisfaisante, un destin incroyable pour un personnage, ça va naturellement nous pousser à tout faire pour pouvoir passer de l’imagination à la rédaction de ce moment intense.

Il ne faut pas rester figé sur sa fin, cependant. On peut mettre plusieurs années à écrire un livre, et il est tout naturel que l’on évolue avec le temps. Peut-être (même si ce n’est pas obligé) que l’histoire que l’on veut raconter va évoluer avec nous, et, par conséquent, la fin sera différente de celle qui nous avait poussés à démarrer.

Ce n’est pas grave. Au contraire : c’est naturel. Il ne faut pas se fixer de limites : le plus important, c’est d’avoir une fin satisfaisante. Pour ses personnages, pour les autres et pour soi-même.

Rédiger la première scène

Se lancer

L’étape la plus difficile et la plus essentielle : se jeter à l’eau et écrire !

J’adore tout autant ce moment que je le redoute !

Généralement, la première scène est loin, très loin d’être parfaite. Mais ce n’est pas grave : c’est juste un premier jet, et de toute façon, on reviendra dessus plus tard.

Le plus important, c’est d’aimer ce que l’on écrit. Si dès la première scène, on a l’impression d’être face à un mur de difficulté, alors ce n’est pas terrible. Ça peut être très vite décourageant, et pour écrire un livre entier, on a besoin de tout le courage possible !

Lorsque cela arrive, le mieux c’est de changer l’angle d’attaque. Changer le lieu, le ou les personnage(s) impliqué(s), peu importe : il faut juste trouver une autre manière d’aborder le bel univers que l’on a imaginé !

Ce qui est sûr, c’est qu’il ne faut pas renoncer. Surtout pas !

Il ne faut pas hésiter à faire plein de faux départs, à tester des choses, afin de trouver le meilleur début possible ! Pour un 1er jet a minima, faute de mieux !

 

Et surtout, il faut se lancer ! Je sais, c’est carrément le titre de cette partie, mais j’insiste dessus quand même !

Je m’explique : parfois, on définit tellement ce que l’on va écrire que l’on perd le courage ou l’envie de l’écrire.

C’est pour ça qu’il vaut mieux se lancer dans une histoire imparfaite (que l’on pourra toujours rectifier ensuite, je le rappelle) que de concevoir l’histoire parfaite sans jamais se décider à l’écrire !

Que mettre dans la première scène ?

J’aime bien commencer par poser les choses —un contexte, un personnage, une description — quitte à avoir une première scène « ennuyeuse ». Ce n’est pas important, car, encore une fois, ce n’est que le premier jet et cette scène de début est vouée à évoluer lors de la réécriture. À évoluer voire à être complètement modifiée.

Il faut écrire la première scène pour soi-même, pour son confort. Pour avoir envie de continuer, et pour avoir la meilleure base possible.

Petites recommandations

J’avoue que je mets systématiquement la chaine de Maritza Jaillet (autrice touche à tout et vidéaste, entre autres, qui a gentiment répondu à mes questions sur l’autoédition) dans mes recommandations, mais c’est parce que c’est une véritable mine d’or de bons conseils !

Ses vidéos sont très bien découpées et très pertinentes, faciles à suivre et très complètes !

N’hésitez pas à y faire un tour !

Sa chaine :

Je vous mets aussi un lien plus spécifique vers une vidéo en lien avec cet article, qui parle de l’inspiration, où la trouver mais aussi les différences entre inspiration et plagiat, fanfiction et œuvre originale.

La vidéo en question :

Je me dois également de vous parler du blog du Ficus de la Fantasy, Céleste Windmill de son petit nom de plume, qui contient des tas d’articles extrêmement pertinents pour aider à écrire et à concevoir des histoires !

Ses articles sont faciles à lire et très complets, alors je vous invite grandement à parcourir son site et à en dévorer le contenu, ça en vaut la peine !

Son blog :

Je vous mets plus spécifiquement un lien vers l’un de ses articles en rapport avec celui-ci, qui apporte des conseils pour la création d’un univers, et plus précisément pour la création de sa mythologie.

L’article en question :

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